Daniel Hélin conjugue avec aisance le simple et le beau. Quelques rimes, une guitare modeste et… la magie opère!
Depuis ses débuts au théâtre Le Café de Claude Semal, il ne cesse de séduire: de la rue à des scènes prestigieuses, il rafle le premier prix et le prix public à la finale de la biennale de la chanson française 1998, remporte le Chorus des Hauts de Seine en 1999, le prix découverte au printemps de Bourges en 2000, le prix public «Alors chante!» à Montauban 2000 et le lauréat de prix Québec/Wallonie-Bruxelles du disque de chanson 2000. Il est présent sur scène l’été 1999 aux trois Francofolies (La Rochelle, Spa et Montréal), aux nuits du Botanique à Bruxelles et au Coup de Cœur Francophone à Montréal. En 2000, il participe au Festival Chorus des Hauts de Seine à Paris, Au Chaînon Manquant à Cahors, au Festival du Printemps de Bourges, au Festival Alors chante! à Montauban, au Festival de l’été à Montréal et au Festival de la Cité à Lausanne, aux nuits du Botanique à Bruxelles…
Pourtant, l’homme est discret, on le devine timide jusqu’aux marches de la scène. Une fois sur les planches, il se donne sans réserve et livre son cœur au vôtre. Sans cesse il se rapproche du public. Il crée une intimité puissante et sincère, évite les looks racoleurs, tout simplement parce qu’il a plus à dire qu’à montrer. Son talent impressionne sans monter dans les décibels.
À l’entendre, les références semblent évidentes: quelque part entre Brassens, Desproges, Coluche, Souchon, Renaud et Bobby Lapointe… Plutôt une réelle et vraie personnalité, forte d’un vécu marginal et de choix libertaires.
Entre rire et larmes, douleur et plaisir, murmures et cris, Daniel Hélin oscille tel un funambule insolent d’équilibre. Poète du quotidien, il chante les détails, les simples gens et fait de la grisaille un autre pays des songes. Si vous savez vous montrer sensibles, tendez-lui l’oreille… Milles émotions naissent de son talent et milles couleurs composent la palette de ses chansons.
Daniel Hélin chante comme il voyage: il s’inscrit dans la marge, flirte avec le temps et le bonheur de vivre. Accompagné sobrement, il ignore les frontières, les tabous et va à la rencontre des vrais gens.
Avec la parution de son premier album Borlon en 2001, Daniel Hélin surprend comme à son habitude. Il explore tous les registres mais n’en laisse aucun dominer son sujet. Là où on l’attendait sobre, il se montre baroque. Entre le punk pur et dur et la chanson italienne, il montre les milles facettes de son talent en éclosion.
